Oratoire Saint-Roch en 2002
(au milieu de la carrière)
Oratoire Saint-Roch après la foudre en 2005
(Reconstruction
en 2011 dans un nouvel endroit)
Pose de la croix forgée en 2020
En
1988, l'oratoire
dédié à saint Roch était
décrit de cette façon : <<D'assez grande dimension (1,50m x 1 et 2,50m de haut
environ), mur percé d'une petite niche abritant une statue du Saint
dérrière une grille. Toit en deux parties : de chaque côté
petites pentes ; au milieu, en surélévation et en faîtage,
petit toit à deux pentes également. Au sommet, croix de fer
forgé. En très bon état. >> (Source : "A la découverte des oratoires
des Hautes-Alpes en moyennes et hautes montagnes" par Louis et Marie-Louise
Roy - mai 1988)
En 1894
Inscription :
EN RECONNAISSANCE
DE LA FAMILLE D. ET C.
A St. ROCH J.B. VIC. 1894
Situation :
L'oratoire d'origine était situé à environ 400 m
de la route départementale 1085.
En prenant la direction du quartier du Beynon, on le distinguait sur un
promontoire de galets laissé en l'état au milieu de la carrière. En 2005,
il reçoit la foudre et le petit toit s'écroule.
En 2011
La société SAB du Beynon, exploitante de la carrière,
procède à la reconstruction de l'oratoire dans un endroit
proche
sur la butte à l'intersection de la RD 1085 et de la route du Beynon.
La
bénédiction du nouvel oratoire Saint-Roch
a eu lieu le dimanche 23 octobre 2011
en présence de Pierre Fournier, curé du village et de Mgr
Di Falco, évêque de Gap.
Nouvel oratoire
2011
Nouvel oratoire
avec vue sur le village de Ventavon
Replacement
de l'ancienne plaque sur le nouvel oratoire
Le 7 octobre 2011,
les maçons de l'ESAT Plein Soleil de Tallard
finissent les travaux.
En 2020
La SAB du Beynon regravillonne le sentier d'accès et installe un panneau
d'information. Louis Brachet, sculpteur forge la croix sommitale perdue lors
de la foudre de 2005 et la fait installer sur le nouvel oratoire. Le samedi 13 juin 2020 a eu lieu une messe d'action de grâce pour
l'action de tous contre la pandémie à l'oratoire, concélébrée
par Xavier Malle, évêque de Gap et Jean-Baptiste Tran, curé
de la paroisse.
Pose de la croix
forgée par L.Brachet, sculpteur
et posée par P.Vieu, agent technique de Ventavon
Panneau d'information
installé par la SAB du Beynon
Le 13 juin 2020,
le maire Juan Moreno, Gérard Beynet son adjoint,
Nicolas Piarry et Lionel Para de la SAB du Beynon.
Messe d'action de grâce suite à la décrue de l'épidémie
du coronavirus,
concélébrée avec Xavier Malle, évêque
de Gap
et Jean-Baptiste Tran, curé de la paroisse
Saint Roch (Sant
Ròc en occitan) :
Il est honoré le 16 août. Il est le patron des pèlerins et
de nombreuses confréries ou corporations : chirurgiens, apothicaires, paveurs
de rues, fourreurs, pelletiers, fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur
des animaux. Son culte, très populaire, s'est répandu dans le monde entier.
Biographie de saint Roch
Roch naquit à
Montpellier vers 1340 et mourut à Voghera en Italie vers 1376, seul fils d'un
consul de la ville et d'une mère nommée Libère. Orphelin très jeune, il fut
confié à son oncle. Il étudia probablement la médecine car, pour soigner un
bubon, il utilisait une lancette, instrument utilisé par les médecins de la
ville (Montpellier possède depuis 1141 des écoles de médecine). À sa majorité,
il distribua tous ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome, probablement
par le chemin des Lombards (aussi appelé caminofrancescano - chemin des Franciscains
-, partie de la via Francigena). Il s’arrêta en plusieurs villes d'Italie atteintes
par la peste (la peste de 1348, appelée peste noire ou bubonique, tuait les
malades en cinq jours : elle ravagea Paris dans les années 1348-1349, puis réapparut
vers 1361-1362) et s’employa à servir les malades dans les hôpitaux. La ville
de Rome étant attaquée du même mal, il s'y rendit, et s'y occupa de même pendant
environ trois ans. À son retour, il s’arrêta à Plaisance, également en proie
à la peste. Roch finit par attraper lui-même la maladie et il se retira dans
une forêt près de Plaisance pour ne pas infecter les autres. Seul un chien vint
le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître.
Ce dernier, intrigué par le manège de l'animal, le suivit en forêt et découvrit
le saint blessé, qu'il put ainsi secourir. Saint Roch est généralement représenté
avec son chien, dont il est inséparable, d’où l’expression, pour parler de deux
personnes inséparables: c'est saint Roch et son chien. L'origine du mot
roquet pourrait venir également de là. Quand il revint
dans sa patrie vers l'âge de trente ans, Roch était défiguré par les mortifications
qu'il avait subies. À Milan, déchiré par une guerre civile, il fut pris pour
un espion et jeté au cachot. Par humilité, il y demeura incognito et périt de
misère vers 1378, ses concitoyens ne s'étant rendu compte que trop tard de leur
méprise. Le corps de Roch fut transporté dans la ville de Venise.
Représentation
On reconnaît le saint antipesteux Roch à son bâton (le bourdon) qu'il tient
à la main. Parfois, il porte une besace, le chapeau et la cape de pèlerin. Un
chien se tient à ses côtés. Il relève un pan de sa cape pour faire voir la plaie
qu'il a à la jambe.
Liste précise des attributs
de saint Roch :
Bourdon de pèlerin ;
Bubon ou plaie en haut de la cuisse gauche ;
Chapeau à larges bords ;
Chapelet attaché à la ceinture ;
Chien ;
Coquilles Saint-Jacques cousues sur l'habit ;
Gourde attachée au bourdon ;
Pèlerine de voyageur.